À partir notamment d’un mémoire réalisé par une étudiante de l’université Montpellier 1, le CEC met en avant quatre types d’obsolescence programmée, à commencer par l’obsolescence technologique. Celle-ci se caractérise de quatre manières :
L’obsolescence par défaut fonctionnel. Concrètement, les producteurs font ici en sorte que si une seule et unique pièce de l’appareil tombe en panne, l’appareil entier cesse de fonctionner. Cela concerne notamment les téléviseurs, les téléphones portables ou bien encore les ordinateurs.
L’obsolescence par incompatibilité. Cette technique consiste à rendre inutile un produit tel que qu’un logiciel, dès lors que celui-ci ne devient plus compatible avec des versions ultérieures ou avec celles d’un concurrent.
L’obsolescence indirecte. Sont ici visées les techniques visant à rendre obsolète un produit au travers des produits associés indispensables à son fonctionnement. Ce n’est pas l’appareil en lui même qui ne peut plus fonctionner ou qui est impossible à réparer, mais des accessoires tels qu’un chargeur ou une batterie (qui ne serait par exemple plus commercialisée).
L’obsolescence par notification. Le CEC estime qu’il s’agit « d’une forme plutôt évoluée d’auto-péremption », consistant à programmer un produit afin qu’il demande à l’utilisateur de le réparer ou de le remplacer, en partie ou partiellement. Les imprimantes et leurs cartouches d’encre sont particulièrement touchées par ce type d’obsolescence selon l’organisation.